Le vendredi, c'est le jour de la lettre du futur... et des aspironautes
Et si vous imaginiez les métiers de demain de la mobilité !
Demain, il y aura peut-être des aspiraunotes.
Ces éboueurs de l’espace…
Trouveront des solutions pour débarrasser l’orbite terrestre des déchets.
Mettront en place des expérimentations favorisant ces éliminations.
Participeront à la conception de lanceurs et satellites qui se désagrègent à la fin de leur mission.
Contribueront à l’envoi d’engins dans l’espace qui réparent les satellites en panne.
Depuis les débuts de la conquête spatiale, en 1957, plus de 5 000 lancements ont eu lieu dans l’espace. L’océan d’en haut, comme l’appelait Victor Hugo, est en passe de devenir aussi pollué que notre bonne vieille planète. 5 000 objets mesurant plus d’un mètre, 20 000 de 10 cm et plus, 150 millions de fragments de quelques millimètres s’y trouvent. Cette myriade de déchets dérive à plus de 40 000 km/h à proximité des satellites et autres engins spatiaux. La poubelle de l’espace pèse 6500 tonnes.
Il y a vingt ans, on voulait croire à la disparition de ces déchets. On pensait qu’ils seraient attirés par la Terre et brûlés par l’atmosphère. Le problème est que cela demande jusqu’à trente ans pour que cela se produise. Or on ne cesse d’envoyer des engins dans l’espace.
L’Agence spatiale européenne pense qu’il y a urgence à intervenir pour éviter un point de non-retour baptisé « syndrome de Kessler ». Ce scénario prévoit qu’à partir d’un seuil critique, les déchets entrent en collision et vont rendre impraticables des zones orbitales.
Ces accidents détruisent des milliards de dollars d’équipements de veille météorologique, de systèmes de navigation et de communication.
Laser destructeur, harpons, aimants, bras robotisés… Si les camions poubelles n’envahissent pas l’espace, les aspironautes se sont mis au travail. Différents dispositifs de nettoyage sont expérimentés. Avec l’arrivée du tourisme spatial et le développement des communications par satellite, il est urgent que l’espace redevienne propre.
L’aspironaute est le premier métier présenté dans le Dico des métiers de demain. Cette première mouture comprendra plusieurs centaines de métiers imaginés dans des ateliers thématiques. Loin d’être un produit fini, il sera augmenté en permanence des métiers des différents secteurs d’activité. Si vous êtes intéressés par l’aventure, contactez-nous.
🚝 🚀 🚎 🛶 La sortie du livre est prévue en septembre, mais en attendant Futura Mobility vous invite à imaginer les métiers de demain de la mobilité.
Et si demain, on disposait de quota carbone, on voyageait dans l’espace, Linkedin et Tinder devenaient les principaux opérateurs de transports ! Des scénarios prospectifs vous aideront à décoller vers le futur.
C’est lundi à 17 heures sur une péniche animée à la Concorde. À l’issue de ce décollage dans le futur, vous aurez le choix : un petit plongeon dans la Seine ou un apéro.
Et pour finir, je vous invite à aller découvrir le nouveau site de Sophie Brakha, l’illustratrice et graphiste de la Méthode à Jules.
Futureusement vôtre !
Anne-Caroline Paucot