Le vendredi, c'est le jour... des gros en colère et des pannes salutaires
Vendredi, c’est le jour de la lettre du futur et depuis quelques semaines celui des crises. Au menu du jour, la quatrième et la cinquième de la série des crises du futur diffusées sur l’Atelier des futurs.
La première se nomme “Les kilos de la colère”.
Aujourd’hui l’obésité explose. Imaginons que demain, pour lutter contre le problème, la France soit transformée en gigantesque salle de sport et que la guerre contre les kilos en trop soit déclarée ! Les citoyens sont pris dans une spirale de régimes draconiens et de pèse-personnes tyranniques. La baguette se mange sans beurre, et le croissant est classé comme arme de destruction massive !
Loin d’être si « léger », ce scénario raconte comment des politiques bien intentionnées peuvent dégénérer en violations des droits humains. Il montre aussi comment on peut aggraver un problème qu’on veut résoudre.
Une sculpture intitulée « Vasquo de Mama » rend hommage aux martyrs du poids
La deuxième est “L’éloge de la panne”
En Italie de 2049, Talitha joue les Robin des Bois de la high-tech ! Elle a décidé de mettre son pays sens dessus dessous en faisant exploser ces superordinateurs. Son arme secrète ? Un virus-bombe qui transforme les composants en mini feux d’artifice.
L’histoire m’a été inspirée par Heidegger. Il y a quelques années-lumière, cet ancestral philosophe aux opinions pas toujours respectables m’a coincé une idée dans le ciboulot. Il considérait que le rapport premier avec les outils est utilitaire. On se sert du marteau pour donner des coups. Si le manche se casse, on commence à s’interroger sur sa réelle utilité. Il en va de même avec tous les outils. En résumé, c’est quand l’outil dysfonctionne qu’on s’interroge sur ses usages.
Je vous souhaite une bonne lecture. Si vous avez des idées de crise du futur, n’hésitez pas à les proposer.
Futureusement vôtre
Anne-Caroline